Francette Evraud-Sandron

Rue Tazieaux - Tazieauxstraat 47

Sint-Jans-Molenbeek

peinture

Francette Evraud-Sandron

Rue Tazieaux - Tazieauxstraat 47

Sint-Jans-Molenbeek

peinture

Hommage à Francine Sandron

Voilà une petite bonne femme talentueuse, pleine de vie et de ressources qui avait pourtant laissé de côté ses dons pour la peinture et le piano, pour suivre son mari dans un petit village des Ardennes et y élever ses enfants.

 

Son mari disparu, elle a enfin du temps à consacrer à l’art pictural et s’y lance avec passion comme pour tout ce qu’elle entreprend. Sa devise pourrait être « pédale à fond ». C’est ainsi qu’en 2002, lors du Grand prix Artistique International de la capitale de la Wallonie, parmi 250 exposants, elle obtient la médaille d’or de l’International Artistic Club dans la catégorie huile. Ce 15 décembre fut une incontestable reconnaissance de ses talents.

 

C’est dès 1998 à l’Esquisse à Rochefort, que Francine Sandron commença des expositions. Elle reçut aussi plusieurs prix à Waha. Fine coloriste, c’est en représentant des paysages frileux d’Ardenne, des rivières ou des sentiers dans les miroitements éblouissants d’automne, les fraîcheurs printanières des fleurs, les animaux furtifs de nos forêts, renards curieux, oiseaux pimpants, scènes de chasse, corps fluides face au vent du large, des marines endiablées ou des paysages poussant à la méditation…

« La peinture, ironise-t-elle, j’en ai fait d’abord pour gagner mon argent de poche d’adolescente pendant la guerre. Entre les craintes et les restrictions, je peignais des fleurs sur des mouchoirs découpés dans les parachutes des Anglais, cachés chez une amie. Puis j’ai fait quelques travaux à l’huile, dont ma maison natale rue Hubert Cryns à Schaerbeek », dans cette cité jardin Terdelt érigée pour mettre la ville à la campagne ou la campagne à la ville où il y avait encore des chemins creux pour se rendre à l’école.  Elle y est née le 25 janvier 1926. Après ses études moyennes à l’école Notre-Dame du Boulevard Lambermont, elle consacra tout son temps à l’étude du piano au Conservatoire de Bruxelles. Un accident au pousse, le déménagement de ses parents en province de Luxembourg, la rencontre de celui qui fut son mari mirent un terme à ses espoirs de concertiste.

Désormais maman de trois enfants, elle ne resta artiste qu’en dilettante. Encouragée à la reprise en main de ses pinceaux d’abord par ses enfants, puis par ses amis étonnés de ses progrès, très vite, elle devint élève de Jacques Jacob à Rochefort en 1997. Puis elle étudia la perspective chez Louis de Ponthier. Plongée dans les livres qui pouvaient lui apprendre à peaufiner ses dons, elle commença une longue série d’expositions à Rochefort, Marche en Famenne, Belvaux, Nassogne, Namur, Bastogne, Molenbeek où elle termina ses jours… Poussée, soutenue, encouragée par le magnifique peintre Roger de Coster, lui aussi Bruxellois qui, avec son épouse, sont venus couler des jours plus paisibles dans la chaleureuse Ardenne, il anime un cours hebdomadaire de peinture à L’Atelier de Belvaux qu’aucune de ses élèves, dont son amie Francine, n’auraient manqué pour rien au monde.

 

Expositions entre 1998 et aujourd’hui:

Au château Comtal de Rochefort, à l’athénée de Marche-en-Famenne, sept expositions à l’Atelier de Belvaux, trois au centre Culturel de Nassogne, une exposition dans le magnifique cadre de l’ancienne Maison communale de Waha pour l’anniversaire de 950 ans de l’Eglise romane aux vitraux de Folon, elle a aussi obtenu quatre diplômes d’honneur du Festival d’Art de Aïe aux Ateliers Zinna. Elle a exposé à  l’hôtel de ville de Bastogne, au Musée du rail de Jemelle, au centre Culturel de Marche en Famenne.

Fidèle à l’Esquisse de Rochefort où elle a présenté 15 fois ses toiles et à l’International Artistic Club, exposant au Casino de Namur, où elle reçut une médaille d’or et le château du Karreveld à Molenbeek-Saint-Jean.

 

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